top of page

Un peu de shopping

Connaissez-vous les tendances vestimentaires du Japon ? Très souvent, beaucoup considèrent les Japonais comme des personnes aux goûts stricts. Pourtant, Tokyo est considérée comme l’une des capitales de la mode dans le monde. Influencé par le style occidental, l’habillement japonais a profondément changé avec plusieurs courants émergents. Voici les différents styles vestimentaires du Japon.

Le Streetwear Japonais

Le streetwear est un style importé de New York et qui était beaucoup plus la mode de la rue. Celle-ci a commencé en 1980 avant de se démocratiser, puis se répandre à l’international. Aujourd’hui, au Japon, il fait partie de la tendance actuelle. Le célèbre quartier Harajuku de Tokyo est considéré comme le berceau du Streetwear au Japon. Toutefois, ce style présente quelques différences par rapport à celui adopté aux États unis. Dans le streetwear japonais, les codes sont redéfinis avec l’ajout de certains accessoires comme les bagues et les chaînes pour donner un style beaucoup plus unique. Aussi, soulignons que les motifs sur les tee-shirts sont différents. Au Japon, ce sont les motifs nippons de la culture japonaise qui sont souvent sur les tenues.

Les Vêtements Typiques Du Streetwear Japonais

Les vêtements du streetwear sont nombreux, mais ils ont tous un trait caractéristique. Ces tenues sont souvent décontractées pour réaffirmer le style contestataire qu’elles incarnaient à l’origine. Les principaux vêtements de streetwear sont les casquettes, les bonnets et les capuches. Venus droit du monde des sports, les bonnets et les casquettes japonais portent souvent des motifs de fleurs ou des inscriptions en japonais. Certains sont même inspirés de nos mangas adorés. Le pull à capuche arbore une coupe ample et les sweats sont oversize avec des manches très longues. Du côté des chaussures, on retrouve les sneakers et les baskets, chaussures streetwear indémodables. Parlons maintenant de la veste kimono réadaptée, un vetement Japonais qui s’est bien intégré au style décontracté. Le haori repensé peut se porter en mode streetwear, ouvert sur un t-shirt graphique. Dans des proportions oversize, il se mixe bien avec un jean et une paire de sneakers. Le streetwear comprend aussi la veste avec broderie, le pull slim, les débardeurs à motifs et la chemise japonaise. Les vêtements japonais ont vraiment de quoi faire des adeptes.

La Mode Kawaii Pour Casser Les Codes Classiques

D’autres tendances sont aussi très présentes au Japon, toujours dans le but de briser les codes et s’affirmer en toute liberté. Voici les principales déclinaisons de la mode Kawaii.

Le Style Lolita

Le style Lolita comprend le Gothic Lolita, le sweet Lolita, le classic lolita, fruits lolita, country lolita, punk lolita, wa lolita, casual lolita, old school lolita,,... il existe plein de style et sous style lolita. Cette façon de s’habiller fait beaucoup jeune fille. Toutefois, les deux Lolitas s’opposent dans le choix des couleurs. Le sweet Lolita utilise les couleurs sèches, le rose, le bleu et le blanc. Les tenues sont généralement des robes ou des jupes de poupées. Le tout est souvent accessoirisé avec des peluches. Le Gothic Lolita fait beaucoup plus moyen âge avec des couleurs comme le noir, le violet, le rouge et le blanc. Ce style utilise des voiles, de la dentelle, des croix, le tout dans un esprit enfantin.

Le Style Manga

Le style manga est beaucoup plus caractéristique de la culture japonaise. Ce sont des tenues qui se portent pour ressembler à un personnage des dessins animés japonais, ou aux personnages de jeu. Le style cosplay a aujourd’hui beaucoup d’adeptes dans le monde. Vous pouvez aussi le reproduire à votre façon en personnalisant vos objets avec vos personnages préférés. Vous aimez bien ce style ? Alors, vous pouvez personnaliser vos objets, à savoir votre Mug coréen, avec des thèmes mangas. Nous parlons bien ici d’un bol, alors qu’il est question de mode. Sachez que votre style doit impacter tout ce que vous utilisez pour révéler votre identité. Les Japonais l’ont d’ailleurs compris. Faites donc manga dans votre tenue, dans votre décoration d’intérieur et même dans votre cuisine si possible.

Le Style Cyberpunk

 

Le style Cyberpunk fait encore plus extravagant avec des couleurs extrêmement vives. D’ailleurs, cette façon de s’habiller est beaucoup plus tournée vers les couleurs. Les adeptes utilisent de faux cheveux aux couleurs osées comme le vert, le bleu ou le rose. Les accessoires utilisés sont souvent des tubes et des câbles en plastique.

La mode gyaru

Ce style japonais tire son nom du mot anglais "gal" signifiant fille, nana, gonzesse, etc. 
Ce style a été inventé dans les années 70. 

Sa particularité est d'être glamour à l'aide de nombreux artifices (perruques, faux ongles, faux cils...). C'est un style inspiré de la culture occidentale. Le style Gyaru se divise également en plusieurs sous-catégories. En voici quelques unes.

Agejo 

 

Ce style se veut sexy. Le maquillage des yeux par exemple est souvent bien noir et crée de grands yeux. Des lentilles de contact sont souvent mises et des faux cils sont apposés sur les cils du haut et du bas. 
Les Agejo mettent également des faux ongles décorés et moyennement longs. 
Leurs coiffures sont volumineuses mais féminines et souvent avec des mèches ondulées. 

Amekaji 

 

Ce style s'inspire d'une certaine image donnée à l'Amérique du nord. Les vêtements portés sont souvent amples tels que des pantalons cargo, et empilés les uns sur les autres : plusieurs couches de sweats et de vestes. 
Les chaussures sont plutôt des tennis ou des genres de bottes. Les filles peuvent également porter des shorts. 

On peut dire que c'est un look assez fun!

Ganguro 

 

Ce style est le précurseur des styles suivants : Banba et Manba. Il est apparu le premier et est devenu très populaire au début des années 2000 et même fin des années 1990. Cependant, il a depuis presque disparu. Quand apparaissent pour la première fois les Ganguro, leur accoutrement choque les japonais (but escompté). A la place d'un teint blanc recherché par toutes les japonaises, celles-ci arborent un teint plus que bronzé, presque brûlé aux UV. Leurs cheveux décolorés et javellisés contrastent également avec les cheveux foncés des japonaises. 
Le message qu'elles veulent incarner est très mal perçu par la société.
 

Manba 

 

Ce style, dérivé des Yamanba, reprend le style des Ganguro avec le même contraste : un bronzage très foncé et un maquillage très blanc. Cependant, du rouge à lèvres blanc est mis de façon très prononcé comme le maquillage blanc autour des yeux. Les vêtements sont souvent de couleur fluo et assez courts. Les Manba portent également de nombreux accessoires fluo.

L'origine de ce style : les Yamanba avaient pour but à l'origine de ressembler à la sorcière des montagnes : Yama-Uba, monstre de la mythologie japonaise et de faire peur. Aujourd'hui le style des Yamanba et des Manba est devenu beaucoup plus fun. 

 

Banba 

Ce style n'est plus vraiment pratiqué aujourd'hui. Les Banba portent des vêtements style Barbie avec beaucoup de couleurs. Ce style se rapproche des Manba mais contient quelques différences : c'est un style plus lumineux. 

Bosozoku ou Baika 

 

Ce style est caractérisé par un look de "biker" (= baika) c'est à dire de motard. Ce style est féminin (et oui) et se caractérise par du noir, du cuir, des chaînes.

B-Gyaru 

 

Ce style est basé sur le style R&B : peau bronzée, cheveux souvent nattés, vêtements de sport. 

Himegyaru 

 

Gal version princesse.

Kogal 

 

C'est un style souvent porté par les lycéennes car il est basé sur l'uniforme du lycée. Mais la jupe est plus courte, les chaussettes sont longues et tombantes (loose socks) et le cardigan est souvent trop grand. 

Rasuta 

 

C'est une Gal qui adopte un look jamaïcain, rasuta = rasta. 

Sentaa 

 

C'est tout simplement le look masculin des Manba!

D'autres nombreux styles de Gal existent! Yanki, Coco gyaru, Amura, Gaijin gyaru, etc...

Les Mori Girl

Plus récent que ceux des lolitas, ce style tire sa dominante de l’esprit de la forêt. Les couleurs choisies sont représentatives de cette dernière et les matières utilisées pour les vêtements sont naturelles (coton, laine, patchwork…). Bref si vous êtes à la recherche de naturel, ce style devrait vous intéresser !

 

Le style mori fait la synthèse entre la mode vintage, romantique et bohème, avec une dimension écologique incontournable. Ce look se caractérise par des couleurs et des matières très naturelles :
– Le beige, blanc, crème, brun et gris clair sont les couleurs les plus représentées.
– La laine, fausse fourrure, cuir, coton, lin et dentelle de coton, sont les matières que l’on retrouve le plus souvent.
Il est le plus naturel possible. Les réalisations maisons : tricot, crochet et les dentelles sont très appréciées.

Un style, mais pas que !

Ce style est également un mode de vie : les mori girls ont une fascination pour la nature et la respectent, prennent le temps de vivre, de voir le temps s’écouler, ou d’apprécier les petits plaisirs de l’existence. Bref, elles aiment les matières naturelles, le calme et la campagne.

Certaines personnes trouvent les mori girls négligées. Pour d’autres, qu’elles renvoient une image « vieille » d’elles-mêmes. Sinon pour beaucoup ce look est doux, naturel et confortable.

 

Le style décora ou décololi

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le style Decora est un style assez excentrique qui est apparu à Harajuku (Tokyo) dans le début des années 2000. Il s'inscrit dans la culture populaire alternative japonaise et la mode urbaine tokyoïte. Les premiers regroupements de decora connus se déroulent alors sur le pont de la Gare de Harajuku. Il n'y a pas vraiment de règles vestimentaires, si ce n'est l'accumulation d'accessoires, de vêtements et l'exagération du « kawaii » (mignon, en japonais). Les Decora se distinguent des Fruits (leurs « ancêtres ») en portant un grand nombre de barrettes colorées, de colliers, de bracelets, et en superposant des paires de chaussettes.

Les Tenues Traditionnelles Du Japon

Beaucoup plus révélatrices de la culture vestimentaire japonaise, les tenues traditionnelles sont toujours d’actualité. Toutefois, elles sont beaucoup plus utilisées pour des événements officiels comme les festivals, les funérailles, les mariages traditionnels… Ces tenues étaient portées depuis de nombreuses années et constituent bien un style unique. Parmi les vêtements traditionnels du Japon, le kimono est le plus populaire. Le yukata, le haori, le jinbei sont aussi des tenues traditionnelles du Japon. Autrefois réservé aux nobles, le hakama est le pantalon japonais par excellence qui se porte aussi bien par les hommes que par les femmes.

Jinbei

Le Jinbei, ou jinbee, est un vêtement traditionnel japonais porté par les hommes et les garçons en été. Il se compose d'une sorte de veste et d'un pantalon assorti.

Traditionnellement, le jinbei est fait de chanvre (it) ou de coton teint, souvent en bleu ou en vert, bien que le jinbei moderne peut aussi avoir des impressions d'estampes ou de motifs floraux. Le haut ressemble à une veste à manches courtes qui tombent sur les flancs. Il s'attache à la fois à l'intérieur et à l'extérieur. Le jinbei traditionnel est porté en été à la place du yukata, généralement par les hommes et les garçons, mais aussi par les jeunes femmes. Les jinbei féminins ont tendance à être plus colorés et sont souvent décorés d'estampes de l'iconographie populaire japonaise.

De nos jours, le jinbei sert souvent de pyjama. Le jinbei modernes sont fabriqués de divers tissus et comprennent une veste plus courte, avec une ceinture élastique.

Jūnihitoe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'impératrice Kōjun portant un jūnihitoe à son couronnement en 1926.

Le jūnihitoe (十二単?) est un type de kimono très élégant et complexe porté uniquement par les femmes de la cour au Japon. Il apparaît vers le xe siècle durant la période Heian. Littéralement le nom du vêtement signifie « douze couches ». Les couches de vêtements de soie sont mises l'une sur l'autre. Le poids total du vêtement peut aller jusqu'à vingt kilos.

La couche la plus proche du corps est faite de soie blanche et est suivie de dix couches de vêtements portant chacune un nom différent qui sont ensuite fermées par une couche finale ou un manteau. Les combinaisons de couleurs et des couches du junihitoe sont très importantes car elles indiquent le goût et le statut de la femme. Certaines couleurs ont des noms poétiques comme « prunier en fleurs de printemps ». Les seuls endroits où l'on peut voir toutes les couches sont aux manches et au cou.

Étant donné le poids du vêtement, il est assez contraignant de bouger avec. En fait, les femmes dormaient souvent avec leur junihitoe, en les utilisant comme une sorte de pyjama. Les différentes couches peuvent être enlevés ou conservés, selon la saison et la température. Au cours de la période Muromachi, cependant, le junihitoe est réduit à cinq couches.

Depuis la fin du xxe siècle, le junihitoe ne peut être vu que dans les musées ou dans les films. La production de ce vêtement a presque cessé. Les vêtements existants ont des valeurs inestimables, étant le plus cher, et de loin, vêtement traditionnel japonais. Seule la famille impériale japonaise les utilise à nouveau lors de cérémonies importantes. Durant le mariage de la princesse Masako, celle-ci porte un junihitoe ; ainsi que l'impératrice Michiko à la cérémonie de l'ascension au trône de l'empereur Akihito en 1990. Même sa dame de compagnie porte un junihitoe, bien que d'une forme modifiée typique de l'époque d'Edo et non de la période Heian.

Kimono

 

 

 

 

 

 

 

 

 

.

Le kimono (着物?, « chose que l'on porte sur soi ») est un vêtement traditionnel japonais et même le vêtement national du pays.

À l'origine, le terme kimono est utilisé pour tous types de vêtements. Plus tard, il est utilisé pour désigner spécifiquement le vêtement porté aujourd'hui par les gens des deux sexes et de tous âges. Le kimono est très proche des vêtements portés pendant la dynastie Tang en Chine. La robe kimono est une forme de T, rectiligne, qui s'arrête au niveau des chevilles, avec un col et des manches longues. Les manches sont généralement très grandes au niveau des poignets, jusqu'à un demi-mètre. Traditionnellement, les femmes non mariées portent le kimono avec des manches extrêmement longues qui atteignent presque le sol, appelé furisode. La robe est enroulée autour du corps, toujours avec le rabat gauche sur la droite (sauf lors des funérailles, où l'inverse se produit) et attachée par une grande ceinture nouée à l'arrière appelée obi.

Le kimono pour les femmes est traditionnellement de taille unique et pour cette raison est inséré et plié pour s'adapter à la taille de chaque personne. De nos jours, cependant, le kimono, autant pour les hommes et les femmes, est disponible dans différentes tailles. Les hommes avec un corps très grand ou très lourd (par exemple les lutteurs sumo) portent des kimonos spécialement sur mesure.

Dans le passé, le kimono n'est pas cousu, de sorte qu'il peut être lavé en morceaux individuels, après quoi ils sont cousus ensemble. Les méthodes de lavage et les tissus modernes ont rendu ce processus largement superflu. Parfois, pour le stocker plus facilement, il est fixé aux points les plus larges. Cela empêche la formation des plis et tient en même temps ensemble les différentes couches du kimono.

Avec le temps apparaissent de nombreuses variations dans les couleurs, les tissus et les styles, et même dans les accessoires tels que l'obi.

Hakama

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le hakama (袴?) est un vêtement traditionnel japonais qui ressemble à un pantalon large plissé. À l'origine, seuls les hommes portent le hakama, mais de nos jours, il est également porté par les femmes. Il est attaché à la taille et tombe jusqu'à la cheville.

Il acquiert sa forme actuelle au cours de l'époque d'Edo. Il est traditionnellement porté par les nobles pendant la période médiévale, et notamment par les samouraïs. Avant la Seconde Guerre mondiale, il est tout à fait normal de se réunir en public en hakama et en haori. Par la suite, de plus en plus de Japonais choisissent des vêtements occidentaux pour tous les jours.

Il existe deux types de hakama : ceux qui ont des jambes fractionnées, appelés umanori (馬 乗 り?), et ceux qui ne se divisent pas, appelés gyōtō hakama (行 灯 袴?). L'umanori est divisé comme un pantalon et le gyoto hakama est techniquement une véritable jupe. Le hakama a sept couches, cinq à l'avant et deux à l'arrière, représentant les vertus considérées comme essentielles par les samouraïs. De nombreux artistes martiaux poursuivent cette tradition, mais des significations différentes sont données à ces couches.

De nos jours, le hakama est porté presque exclusivement comme vêtement officiel pour les cérémonies et visites au sanctuaire, dans la danse japonaise par des artistes (la plupart du temps sans division aux jambes), et par tradition dans certains arts martiaux descendants du bujutsu (ensemble de pratiques anciennes samouraïs) tels que l'iaidō, le kenjutsu, le kendō, le kyūdō, le daitōryū aikijūjutsu, l'aïkido, l'aïkibudo et certaines écoles de ju-jitsu.

Yukata

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le yukata (浴衣?) est un vêtement d'été traditionnel japonais. Il est principalement porté pendant les feux d'artifice, l'Obon et d'autres événements d'été. Le yukata est un genre très officiel de kimono. Il existe un autre type de yukata, qui est utilisé comme robe et est porté après le bain dans les auberges ryokan. En fait, le mot yukata signifie littéralement « vêtement de bain ».

Le vêtement apparaît à la période Heian (794-1185), lorsque les nobles portent le yukata après le bain. Au cours de l'époque d'Edo (1600-1868), cependant, le yukata est également porté par les guerriers

Obi

 

 

 

 

L'obi (帯?) est une ceinture ou bande d'attache traditionnelle japonaise utilisée surtout avec le kimono et le keikogi par les hommes et les femmes.

Il apparaît durant la période Kamakura (1185-1333) de par l'abandon par les femmes du hakama et donc par l'allongement du kosode, qui reste ouvert à l'avant et a besoin d'une ceinture pour être maintenu. L'obi évolue ensuite au cours de l'époque d'Edo, suivant le nouveau style de kimono féminin standardisé au xxe siècle, avec des proportions toujours plus amples des vêtements, pour maintenir la liberté de mouvement des femmes japonaises.

Dans les arts martiaux japonais (budō) existe l'obi du keikogi (uniforme des élèves) et qui sert principalement à maintenir fermé l'uwagi (en) (veste) et à soutenir le hakama. Dans l'iaidō et le kenjutsu, il sert également à tenir le fourreau de l'épée. De plus, dans la plupart des sports budō, il indique le niveau du lutteur.

Chaussures traditionnelles

Tabi

Les tabi (足袋?) sont des chaussettes en coton traditionnelles japonaises qui montent jusqu'à la cheville et séparent le gros orteil des autres orteils. Elles apparaissent au remontent xvie siècle et connaissent un sommet de popularité au cours de l'époque d'Edo (1603-1868)4.

Contrairement à des chaussettes normales qui adhèrent parfaitement au pied parce qu'elles sont faites d'un matériau élastique, les tabi sont traditionnellement faites en deux morceaux de tissu non élastique4 et ont une ouverture à l'arrière pour permettre de faire glisser le pied et bien sûr de boutons pour fermer l'ouverture5. Il semble que le nom dérive du terme tanbi, qui signifie « au niveau de la peau ». Autrefois, elles étaient faites de cuir et portées par les classes supérieures6 et les samouraïs7.

Les tabi sont portées régulièrement, surtout pendant l'été, par les hommes et les femmes avec les sandales zōrigeta ou des chaussures similaires8. Elles sont généralement blanches et sont utilisées lors de situations officielles telles que la cérémonie du thé et sont également essentielles avec le kimono ou autres vêtements traditionnels similaires9. Parfois, les hommes portent des tabi bleues lors d'un voyage, tout comme des tabi avec des couleurs ou des motifs plus vifs sont principalement portés par les femmes.

Il existe aussi des tabi renforcées appelées jika-tabi (地下足袋, « tabi en contact avec le sol »?), souvent revêtu de semelles en caoutchouc, qui sont portées sans autres sandales ou chaussures. Traditionnellement, ce type de tabi est utilisé par exemple par les travailleurs de la construction, les menuisiers, les agriculteurs et les jardiniers parce qu'elles offrent un meilleur soutien que les zōri.

Zōri

Les zōri (草履?) sont des sandales traditionnelles japonaises. Il n'y a pas de talons, comme pour les tongs occidentales, et elles sont faites de paille de riz ou d'autres fibres naturelles, de tissu, de bois laqué, de cuir, de caoutchouc ou d'autres matières synthétiques.

Elles sont portées avec des vêtements traditionnels japonais comme le kimono, alors qu'avec le yukata, les geta, ou un autre type de sandale japonaise traditionnelle, sont préférées. Les zōri sont portées avec les tabi, les chaussettes spéciales (le cas échéant, pour des occasions plus officielles). Les zōri avec la semelle recouverte de roseaux semblable aux tapis tatami ne sont généralement pas portées avec le kimono, mais sont considérées comme des chaussures de travail ou sont combinés avec un vêtement de tous les jours occidental ou d'autres vêtements traditionnels japonais comme le jinbei.

Geta

Les geta (下駄?) sont des sandales traditionnelles japonaises à mi-chemin entre le sabot et la tong. Elles sont composées d'un seul morceau de bois soutenu par deux dents, tenues sur le pied avec une cordelette qui divise le gros orteil des autres doigts de pied. Elles sont portées avec des vêtements traditionnels japonais, tels que le yukata et moins fréquemment avec le kimono, mais pendant l'été, elles peuvent aussi être portées avec des vêtements occidentaux.

Les geta à la semelle très élevée, en raison de la neige ou de la pluie, sont préférées à d'autres sandales traditionnelles comme le zōri, parce qu'elles sont plus adaptées à l'idéal de propreté et d'hygiène personnelle de la culture traditionnelle japonaise. En général, les geta sont portées avec les chaussettes tabi, déjà vues plus haut.

Waraji

Les waraji (草鞋?) sont des sandales traditionnelles japonaises faites de corde de paille qui étaient autrefois les chaussures les plus utilisées par le peuple au Japon. Au cours de la période Gekokujō, qui est marquée par les guerres de paysans, elles deviennent populaires chez les samouraïs, dans la mesure où elles sont portées lors des batailles à pied. De nos jours, les waraji sont portées presque exclusivement par les moines bouddhistes. Elles sont également portées avec les chaussettes appelées tabi.

Traditionnellement, elles sont portées de façon à amener le pied au-delà du bord avant de la chaussure, de manière à faire saillie des doigts de trois à quatre centimètres.

Les waraji sont fabriquées avec de nombreux matériaux différents, comme du chanvre, du myōga (une variété de gingembre), des fibres de palme, du coton, de la paille de riz et d'autres. Il est important que les matériaux choisis soient peu susceptibles de se détériorer au fil du temps.

Il y a plusieurs façons de lier les cordes qui attachent le pied à la semelle, comme les techniques nakachi-nuki, yotsu-chigake et takano-gake. Un moine bouddhiste et un agriculteur attacheront par exemple leurs chaussures de façon différente.

LE VÊTEMENT DE LA MARIÉE

Une mariée japonaise doit obligatoirement portée un kimono spécial pour la cérémonie du mariage, le kimono étant l’habillement principal des Japonais. Le kimono de mariage est également appelé shiromuku ou kakeshita. Il s’agit d’un furisode, un kimono à manche longue qui est réservé uniquement pour les femmes. Le shiromuku est fait entièrement de couleur blanche immaculée, et la mariée devra le porter entièrement fermé et maintenu par une ceinture obi. Il symbolise la pureté de la jeune fille qui honorera ses parents en arrivant vierge dans sa nouvelle famille.

Le kimono de mariage doit être décoré sur le dos par le kamon ou l’emblème familial. Par ailleurs, la mariée porte également un uchikake, qui est un sur-kimono ou un manteau, également de couleur blanche. L’uchikake peut comporter des motifs en broderie tissés avec des fils d’or.

streatware.webp
téléchargement (1).jpg
sweet lolita.webp
gotic lolita.jpg
manga.jpg
cyberpunk.jpg
agejo.jpg
amekaji.webp
ganguro.jpg
Bgyaru.webp
himg.webp
boso.jpg
kogal.webp
téléchargement.jpg
sentaa.jpg
moiri.jpg
decora.webp
Decololi.jpg
jinbei.webp
junihitoe.jpg
kimono.webp
yukata.webp
hakama.jpg
obi.jpg
tabi.webp
geta.jpg
zori.jpg
waraji.jpg
tenue_des_maries_japonais_1024x1024.jpg
bottom of page