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Religion et temple découvrons

l existe de nombreuses religions au Japon mais les deux principales sont le shintoïsme et le bouddhisme. Ces deux religions peuvent s'exprimer simultanément sous la forme d'un syncrétisme ancien appelé shinbutsu shūgō (神仏習合?, littéralement « syncrétisme shinto-bouddhiste »).

Le shintohisme

Le shinto (神道, shintō?, litt. « la voie des dieux » ou « la voie du divin ») ou shintoïsme (/ʃin.to.ism/) est un ensemble de croyances datant de l'histoire ancienne du Japon, parfois reconnues comme religion. Elle mêle des éléments polythéistes et animistes. Il s'agit de la plus ancienne religion connue du Japon ; elle est particulièrement liée à sa mythologie. Le terme « shintō », lecture sino-japonaise, ou kami no michi, apparut pour différencier cette ancienne religion du bouddhisme venu de Chine en 538, lorsque le roi coréen du Paekce offrit au roi du Yamato (ancienne province de Nara) une image du Bouddha Çakyamuni1. Ses pratiquants seraient aujourd'hui plus de 90 millions au Japon.

Principes éthiques et croyances

Le shintoïsme est une religion animiste. Le concept majeur du shintoïsme est le caractère sacré de la nature. Le profond respect en découlant définit la place de l'homme dans l'univers : être un élément du grand Tout. Ainsi, un cours d'eau, un astre, un personnage charismatique, une simple pierre ou même des notions abstraites comme la fertilité peuvent être considérés comme des divinités.

Métaphysiques et spiritualités

Issus de l'Unité cosmique, les flux fondant la vie s'incarnent en une multitude de kami. Le polythéisme qui s'en dégage est infini, dans le sens où chaque parcelle de vie est sacrée. La mythologie shinto dit qu'il existe 8 millions de kami Happyakuman (八百万?) car les kanji se lisent également yaoyorozu, signifiant une myriade, c'est-à-dire une indéfinité, un nombre inquantifiable. En descendant sur Terre pour y insuffler la vie, les kami ont créé l'archipel japonais.

L'origine de l'Homme dans ce contexte cosmogonique n'est pas clairement établie. Mais la famille impériale base sa légitimité charismatique (au sens de Max Weber) sur son origine déclarée comme divine (le premier empereur, Jinmu, serait le petit-fils de Ninigi-no-Mikoto, que la déesse Amaterasu a envoyé sur Terre par les kami pour fonder la nation japonaise).

Le respect des ancêtres et les sentiments de communion avec les forces de l'univers et les générations passées sont les bases spirituelles du shinto.

Tsumi, tatari et kegare

Innombrables, les kami sont partout, se cachant sous les formes les plus diverses, aux endroits les plus inattendus. Il convient donc de se montrer à leur égard d’une prudence extrême, d’autant que les plus petits sont parfois les plus susceptibles. Leur caractère est ambigu, comme la nature elle-même. Tous, y compris les meilleurs d’entre eux et les plus grands, possèdent un « esprit de violence », arami-tama (荒御魂?), qu’il faut se concilier ou neutraliser par des rites appropriés. Certains sont même dangereux dans leur principe, tels les « dieux des épidémies » ou les « dieux des insectes », prédateurs du riz. Tous peuvent vous frapper d’un tatari (祟り?). On a voulu donner à cette notion, aussi archaïque sans doute que le concept même de kami, une valeur morale en en faisant un châtiment, une malédiction (les dictionnaires bilingues donnent généralement ces traductions), infligés par le dieu à l'auteur d'une faute (tsumi). C’est là une conception moderne inspirée par le bouddhisme, qui a traduit par tsumi l’idée d’« action mauvaise », qui obscurcit l’entendement de l’homme et fait obstacle à l’illumination, donc au salut. Le synonyme ancien de tsumi est, en réalité, kegare (汚れ?, « souillure »). Et les définitions anciennes qui en sont données ont un caractère plus physique que moral : c’est ainsi que le contact de la mort, du sang, des excréments provoque une souillure rituelle ; mais la vie en société entraînera un élargissement de cette notion de tsumi, et l’on qualifiera ainsi certaines infractions sociales (destruction d’une digue de rizières).

Dans son principe toutefois, le tsumi, comme le tatari qui en est la conséquence quasi automatique, semble devoir être défini d’une manière à la fois plus vague et plus générale. De nombreux exemples, même récents, montrent en effet que l’on peut être frappé par un tatari pour peu que l’on ait empiété, fût-ce inconsciemment, sur le domaine d’un kami ; le tsumi est en somme la transgression de certaines limites, non toujours formellement interdites ni précisées, mais chargées d’un potentiel magique redoutable dû à la simple présence du kami.

L'un des films d'animation d'Hayao Miyazaki : Le Voyage de Chihiro illustre l'importance donnée aux territoires des kami. L’héroïne, Chihiro, pénètre en effet sur le territoire de l'un d'entre-eux, elle se voit donc condamnée à rester dans le monde des démons. On pourrait aussi citer nombre d’exemples de récits populaires relatant des kami habitant auprès des ponts et poursuivant les personnes qui ne leur ont pas rendu hommage. L’imprudent pourra alors subir le courroux du kami offensé. Un proverbe encore usité souligne cette relation entre kami et humain — dans le sens, il est vrai, de : « Il ne faut point se mêler de ce qui ne vous regarde pas » — conserve la trace de cette croyance : « Sawaranu kami ni tatari nashi » (« Il n’est point de tatari du fait d’un kami que l’on ne touche point »).

Purification

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Indications présentées devant une fontaine Chōzuya

Les rituels de purification revêtent une importance singulière dans la croyance shinto. Pour échapper aux conséquences d’un tatari imprudemment encouru, il convient de « purifier » son entourage (祓う, harau?) ou soi-même (清む, kiyomu?). Ces deux termes sont employés pour définir des actions usuelles de nettoyage « balayer, nettoyer, laver », et d'autres plus symboliques avec les ablutions rituelles.

Dans certains cas, et notamment quand la souillure est due au contact de la mort, il convient d'observer certaines abstinences (忌み, imi?), au cours de retraites plus ou moins prolongées. Purifications et abstinences sont également recommandées à titre préventif lorsque l'on prévoit un contact inéluctable avec un kami ; la préparation d’une fête impose souvent des rites de ce genre aux participants. Ces rites immunisent en quelque sorte contre le pouvoir maléfique du kami. D’autres sont destinés, en revanche, à conférer à celui qui en use un pouvoir contraignant sur le kami. Là est peut-être l'explication du terme qui désigne, de nos jours encore, le prêtre du shinto (神主, kan-nushi?), le « maître », le « possesseur d’un kami », en d’autres termes : celui qui connaît les rites qui donnent prise sur les forces surnaturelles.

Textes sacrés

Les sources les plus importantes pour le shinto sont le Kojiki et le Nihon shoki. Puis le Kogo Shūi et l'Engishiki sont aussi important pour les rites du shinto.

Personnages sacrés

Bien que le shinto n'ait pas de fondateur connu, un certain nombre d’individus y ont joué un rôle essentiel : Ō no Yasumaro, qui compila le Kojiki, Motoori Norinaga, le grand lettré shintoïste du xviiie siècleNakayama Miki, fondatrice du tenrikyō, ou encore de nombreux bouddhistes comme Kobo Daishi qui le premier intégra les kami dans les temples comme protecteurs et émanations des boddhisattvas ; une tradition shinto/bouddhiste, le honji suijaku, se développa ainsi très tôt dans le courant tantrique. Les écoles de Kamakura avec Hōnen ou Nichiren développèrent aussi une relation qui leur est particulière avec le shintoïsme. Il faut également citer le personnage de l’empereur qui devint, après 1868, l’incarnation de la nation japonaise et dont on croyait qu’il était un descendant direct de la principale divinité du shintoïsme, Amaterasu, la grande déesse solaire.

Lieux sacrés

Les sanctuaires sont à la fois des lieux de prières et de réjouissances où sont encore aujourd'hui pratiqués du théâtre , de la danse, de la lutte sumo, du tir à l'arc (kyūdō) et d'autres activités. Autrefois, on organisait aussi des courses de chevaux ou de bateaux.

On pratiquait le bain en commun qui est une forme de rite collectif de communion avec la nature.

Outre ces enceintes sacrées, où les fidèles viennent pratiquer leur culte, la tradition shinto considère également comme sacrés certains éléments du paysage naturel, tel le mont Fuji.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sanctuaire d'Itsukushima

Le shintoïsme se pratique dans des sanctuaires très dépouillés. Le plus souvent les sanctuaires sont peints en rouge et ne contiennent qu'un autel très rudimentaire servant à déposer les offrandes : des fruits, un verre de saké, de l'argent, etc. Le cœur même du sanctuaire renferme la relique ou l'objet où est censé être incarné le kami. Seuls les prêtres peuvent y accéder. Cette relique ou objet peut être n'importe quoi, une pierre précieuse comme une pierre ordinaire, un objet précieux ou une chaussure, un arbre, etc. C'est cet objet ou cette relique que l'on transporte à travers tout le quartier pendant les festivals de quartier, les matsuri.

« Un simple miroir, suspendu dans le sanctuaire, vient constituer l'essentiel du mobilier. La présence de cet objet s'explique aisément… Lorsque, pour prier, vous vous tenez face au sanctuaire, c'est votre propre image que vous voyez se refléter sur la surface dansante et, ainsi, cet acte de foi est comme l'antique injonction delphique : « Connais-toi toi-même », en grec : « gnôthi seauton ». »

— Extrait de Bushidō, l'âme du Japon d'Inazō Nitobe - 1900 - p. 22 - (ISBN 978-2-84617-011-6)

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La présence d'un miroir peut aussi être mise sur le compte des insignes impériaux : selon la tradition, Amaterasu, ancêtre divin de la famille impériale, a transmis à ses descendants trois objets garants de la légitimité du pouvoir : l'épée, le joyau et le miroir.

Le sanctuaire de Yasukuni est l'un des lieux de culte shinto les plus célèbres à l'étranger, notamment parce que des criminels de guerre condamnés par le Tribunal de Tokyo y sont honorés. Les visites répétées à ce sanctuaire du Premier ministre Jun'ichirō Koizumi ont suscité l'indignation de nombreux pays d'Extrême-Orient.

Lexique shintoïste

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ema, tablettes votives en bois

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêtres shinto

 

 

 

 

 

 

 

 

 

O-harai, purification rituelle

Aramitama (荒御魂?) : âme, esprit des kami.

Chōzuya (手水舎?) : bassin où les fidèles peuvent se laver les mains et se rincer la bouche à l'aide d'une sorte de louche (柄杓, hishaku?), afin de se présenter devant le kami exempts de toute souillure (o-harai).

Ema (絵馬?) : plaquettes votives en bois. Les fidèles inscrivent leurs vœux ou leur prière sur l'ema, puis l'accrochent à un portique près du temple pour qu'il soit lu par les kami (les dieux).

Gohei (御幣?) : bandes de papier pliées (pouvant également être en métal) en zigzag, qui symbolisent la présence de la divinité.

Guji (宮司?) : prêtre supérieur d’un sanctuaire.

Haiden (拝殿?) : bâtiment où prient les fidèles.

Hatsumōde (初詣?) : première prière de l'année au Nouvel An qui s'accompagne de tout un rituel : la première purification, la première prière, on boit le premier verre de saké et enfin on tire le sort.

Hokora (祠?) : petit sanctuaire aménagé dans un paysage en l’honneur d’un kami.

Honden (本殿?, ou shinden) : bâtiment principal qui contient le shintai.

Inori (祈り?) : prière rituelle.

Jinja (神社?) : sanctuaire shintoïste.

Kagura (神楽?) : une ancienne danse shintoïste.

Kami (神?) : « être d’un lieu supérieur ». Principe de vie reconnu par le shinto comme existant dans toutes les choses animées ou inanimées ; c’est le nom donné à une divinité, un dieu, ou à un esprit shintoïste. La croyance en leur existence et le respect qu’on leur doit sont au centre du shinto. On y place le suffixe « sama » après le mot kami pour signifier la supériorité hiérarchique et morale des kamis[réf. souhaitée].

Kamizumo (神相撲?) : rituel utilisant des marionnettes.

Kannushi (神主?) ou shinshoku (神職?) : prêtre shinto.

Koma-inu (狛犬?, « chien de Koguryŏ ») : deux chiens d'apparence léonine dont l'un a la gueule ouverte et l'autre fermée. Ils sont les gardiens du temple.

Magatama (勾玉?) : collier de fertilité magique orné de joyaux porté par Amaterasu ; il est l’un des trois talismans de la souveraineté impériale, les deux autres étant un miroir sacré et une épée.

Matsuri (祭り?) : fête annuelle ou bisannuelle du sanctuaire.

Miko (巫女?) : « jeune vierge du sanctuaire ». Elles sont vêtues d'une jupe rouge recouverte d'une tunique blanche. Aux temps anciens, les miko étaient des shamans (itako).

Mikoshi (神輿?) : châsse portable que les fidèles transportent dans les rues d’un quartier au cours d’une procession.

O-bake (お化け?) : fantômes ; esprits errants.

O-harai (お祓い?) : purification rituelle au chōzuya avant d'adorer le kami.

O-mikuji (お神籤?) : bandes de papier prédisant la destinée. Si la prédiction est bonne, l'omikuji devient un talisman à conserver. Si elle est mauvaise, la bandelette doit être fixée sur un arbre du sanctuaire afin que les kami conjurent la prédiction.

O-mamori (お守り?) : amulettes porte-bonheur vendues dans les sanctuaires. Elles sont souvent contenues dans un sachet de tissu mais peuvent aussi se présenter sous la forme de pierres gravées.

Sakaki (榊?) : branche d’un pin sacré avec laquelle un kannushi procède aux rites de purification.

Shimenawa (注連縄?) : corde en paille de riz utilisée pour marquer la présence d'un kami.

Sodai (総代?) : membre laïc d’un comité supervisant le sanctuaire shinto d’un quartier.

Taisai (大祭?) : grande fête d’un sanctuaire shinto, au cours de laquelle une statue du kami est placée dans le mikoshi ; elle a lieu en général tous les deux ou trois ans.

Tengu (天狗?) : homme-oiseau tantôt démon, tantôt divinité protectrice ; ils sont magiciens et illusionnistes. Le mythe du tengu vient des croyances populaires de Chine où il existe encore aujourd'hui : c'est le terrible Garuda. Il est représenté soit en homme-oiseau soit en démon avec un long nez.

Torii (鳥居?) : portail sacré ayant la forme d'un grand portique. Peint en rouge, il servait à l'origine de perchoir au coq du village qui par son chant appelait Amaterasu. Il marque l’entrée dans un sanctuaire shinto : domaine d’un kami et la frontière entre le pur et l’impur.

Toso (屠蘇?) : premier saké de l'année, au Nouvel An.

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Le saviez-vous?

Le temple de Rei Ino (sailor mars) du manga sailor a en fait été dessiner sur base d'un vrai temple celui de Hikawa Shrine in Akasaka.

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Le bouddhisme au japon

Le bouddhisme au Japon (仏教, bukkyō?) a été importé de Chine et de Corée à partir des ve et vie siècles ; il est donc fortement influencé par les bouddhismes chinois et coréen, mais aussi par le shintoïsme, principale religion du Japon née plusieurs siècles auparavant.

On peut diviser son histoire en trois grands moments: l’époque de Nara (jusqu'en 784), l’époque de Heian (794-1185) et la période post-Heian (à partir de 1185, début de l’époque de Kamakura). Chacune de ces périodes a vu l'introduction de nouvelles doctrines ou l'évolution d'écoles existantes, relevant de l'un ou l’autre des trois grands courants du bouddhisme : hīnayāna, (voie du Petit Véhicule), mahāyāna (voie du Grand Véhicule), vajrayāna (voie du Diamant).

La pratique bouddhiste au Japon

Aujourd’hui, de nombreux Japonais se disent laïques et continuent pourtant leurs pratiques religieuses. Le mouvement moderne du bouddhisme japonais Soka Gakkai ou forme laïque du bouddhisme Nichiren traduit bien cette nouvelle conception de la religion au Japon.

Les temples et les moines

Temple Senso-ji, le plus ancien temple bouddhiste de la capitale.

Au Japon, il existe de nombreux temples bouddhiques. Avec les sanctuaires shinto, ces bâtiments religieux sont les plus répandus. Le mot « temple » se traduit par « tera » ou « jiin » en japonais, aussi, leur nom comporte le suffixe -dera ou -ji. Ils se reconnaissent à leur grand toit et à leur porte à étage (romon). Toutefois, avec le syncrétisme bouddhique, de nombreux temple empruntent des éléments architecturaux shinto comme les tori, et inversement.

Parmi les temples les plus renommés du Japon, on peut citer le Kiyomizu-dera dédié à la déesse de la miséricorde et le Senso-ji : le plus ancien temple bouddhiste de la capitale. Le Kinkakuji Temple aussi nommé Pavillon d’or et ses jardins paradisiaques sont également très célèbres et attirent de nombreux visiteurs venus du monde entier.

De toute l’Histoire du bouddhisme japonais, Kukai est sans doute le moine le plus connu. Il a fondé l’école Shingon qui est tres répandue aujourd’hui. On peut dire que son esprit a considérablement influencé la culture japonaise. Kukai a également fait construire le monastère du mont Koya où de nombreux pèlerins viennent chaque année.

Dokyo, adepte de la secte Hosso-shu était également une figure politique très importante au 8e siècle, réputé pour sa mauvaise influence au sein de la Cour.
Le moine guerrier Benkei demeure une figure du folklore japonais et un personnage du théatre kabuki et No. Il aurait été le complice du grand Minamoto no Yoshitsune, un samourai illustre de l’histoire du Japon.

De même, le moine Takuan Sôho, de l’école Rinzai-shu est connu pour avoir été le maître de Musachi Mioyamoto, grand escrimeur japonais.

D’autres moines sont également célèbres au Japon comme Ikkyu-Sojun, artisan de l’école Rinzai, connu pour ses poèmes.

Moines japonais

L’influence du bouddhisme sur la culture japonaise

La cérémonie du thé japonaise & bouddhisme zen. Source: WikiCommons

Le bouddhisme a largement influencé la culture japonaise. Il transparaît dans les arts, l’architecture ainsi que dans le mode de vie local. Ainsi, on retrouve son héritage dans la civilisation nippone à travers le code d’honneur des guerriers et dans les arts martiaux comme le Kyudo ou le kendo.

De même certaines traditions japonaises proviennent du bouddhisme comme la célèbre cérémonie du thé. Alors que le shintoïsme considère la mort comme la fin de l’existence, le bouddhisme offre une autre perception de cet événement avec la présence d’un au-delà et du principe de réincarnation. Par ailleurs, la religion bouddhique est encore très pratiquée au Japon lors des cérémonies funéraires.

Les arts se sont également inspirés de la voie de la sagesse à travers la calligraphie japonaise, le théâtre No ou encore l’art floral Ikebana sans oublier les jardins zen.


Pour conclure, le bouddhisme au Japon trouve sa place au côté des idéologies shinto. Plus qu’une religion, c’est une philosophie qui à travers les siècles a apporté une grande richesse à la culture japonaise.

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D'autre religion sont aussi présente au japon le christiamisme, l'islam, le shitoisme d'état et le judaisme.

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Mosquée de tokyo                    Cathédrale de la résurrection de tokyo

Nouvelles religions

Un certain nombre de nouvelles religions (Shinshūkyō) se sont établies au Japon au xxe siècle, et ont aujourd'hui une place relativement importante au Japon. Beaucoup de ces sectes sont des syncrétismes entre la pensée traditionnelle japonaise et la pensée occidentale, et certaines incorporent des éléments de l'hindouisme et du fondamentalisme. Appelées shinshūkyō, les principales sont Sōka GakkaiSūkyō MahikariKonkokyo et Omoto Kyo. L'une d'elles, Aum Shinrikyo, est responsable de l'attaque d'une station de métro de Tokyo au gaz sarin le 20 mars 1995. Le bilan de cet attentat s'établit à 12 personnes tuées et plus de 5 500 blessés. Cependant, cet acte isolé n'est pas représentatif du climat de paix qui règne entre les différentes communautés religieuses au Japon.

Un mouvement religieux fondé par Ikurō Teshima en 1948, la secte Makuya (en) (キリストの幕屋, Kirisuto no makuya?, « tabernacle du Christ ») forte de plus de 6 000 membres qui croient que les Japonais sont originaires de la tribu de Zébulon l’une des dix tribus perdues d’Israël arrivée au Japon il y a 2 700 ans, est connu au Japon. Une branche protestante chrétienne proche du judaïsme est connue à Kyoto sous le nom de Beit Shalom Yapan.

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