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Le gaming au japon

Le jeu vidéo au Japon est une industrie majeure. On fait communément correspondre le développement de cette industrie au Japon à l'âge d'or des jeux vidéo en général.

 

Des compagnies comme NintendoSegaSony Computer Entertainment ainsi que TaitoNamcoCapcomSquare EnixKonamiNEC et SNK figurent parmi les grands noms qui ont marqué le secteur.

Le jeu vidéo au Japon est connu pour ses catalogues issues de grand éditeurs, qui ont tous concouru sur les marchés des consoles de jeux vidéo et des salles d'arcade à divers point. Nintendo, un ancien vendeur de carte hanafuda, prends de l'importance dans les années 1980 avec la sortie de sa console de jeu vidéo Famicom, qui devient un hit majeur, connu sous le nom de Nintendo Entertainment System ou "NES" à l’international. Sony, déjà l'un des plus grands fabricants d'électronique au monde, est entré sur le marché en 1994 avec la PlayStation, l'une des premières consoles de salon à proposer des graphismes 3D, s'affirmant comme un éditeur majeur dans du marché. Shigeru Miyamoto reste internationalement reconnu comme un « père du jeu vidéo » et est à ce jour le seul développeur de jeux à recevoir la plus haute distinction civile japonaise pour les artistes, le 文化功労者 bunka kōrōsha ou Personne de Mérite Culturel.

La culture d'arcade est une influence majeure chez les jeunes Japonais, Akihabara étant un lien majeur de la soi-disant culture otaku au Japon, qui possède un fort lien avec les jeux vidéo. Le jeu de rôle japonais est un genre de jeu issu du Japon mais qui reste populaire tant au niveau national qu'international, avec des titres comme Final Fantasy et Dragon Quest se vendant à des millions d'exemplaires. Le pays compte environ 67,6 millions de joueurs en 20181.

Contexte et origine : les années 1970

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est en 1966 que le Japon connaît son premier succès commercial grâce à un jeu vidéo, et il le doit à Sega. Ces derniers introduisent en effet Periscope, un simulateur sous-marin utilisant des ondes en plastique pour simuler des naufrages. Ce fut un succès non seulement sur l’archipel, mais aussi en Europe et aux États-Unis. Après cela, Sega a continué de produire des jeux, surtout de tir. Parmi eux, on peut citer Duck Hunt qui sort en 1969. Ce jeu mettait en scène des cibles en mouvement qu’il fallait abattre avec un pistolet.

Cependant, si Sega et d’autres firmes japonaises ont bien participé aux prémices des jeux vidéo au Japon et dans le monde, c’est l’entreprise américaine Atari qui enregistre le premier carton mondial grâce à son jeu Pong, distribué en 1972. Ce titre d’arcade provoque un véritable raz-de-marée dans l’industrie vidéoludique. Plusieurs entreprises se mettent, elles aussi, à développer des jeux d’arcade pour tenter de surfer sur la tendance. Au Japon, ce sont Taito et Namco qui s’y attellent en premier. Loin d’être des créations originales, les jeux vidéo des années 1970 reposent surtout sur le clonage de gameplay : on prend le code d’un titre populaire et on le réarrange pour en faire un nouveau. Même si plusieurs concepts uniques ont fait leur apparition, comme Speed Race et Gunfight, on est loin du succès de Pong. C’est aussi à cette époque qu’un acteur jusque-là spécialisé dans les jouets traditionnels fait son entrée dans le monde vidéoludique : Nintendo.

Ce n’est pas non plus le Japon qui commercialise la première console de jeux vidéo, ce sont encore une fois les États-Unis avec la Magnavox Odyssey, sortie en 1972. Elle fut suivie quelques années plus tard par la toute première console jamais conçue par Nintendo, la Color TV Game, en 1977. Considérée comme la première console japonaise à succès. Jusque-là, le Japon était présent sur le marché, mais était loin d’en être un acteur principal. Le pays devra attendre 1978 pour finalement se faire une place de choix, grâce à Space Invaders. Un jeu créé par Taito qui oppose le joueur à plusieurs ennemis extraterrestres qui descendent depuis le haut de l’écran. C’est le premier jeu à populariser ce style de gameplay, et son succès est immédiat. On peut raisonnablement avancer que Space Invaders a influencé toute la génération des shoot ’em up qui lui ont succédé.

À partir du succès de Space Invaders, les jeux d’arcades ont explosé au Japon, envahissant les restaurants, les cinémas, les bars et même les supérettes. Devenus très populaires, ils se sont multipliés : Pac-Man, Donkey-Kong, Galaxian… Certains concepts et certaines mécaniques sont nés à cette époque et subsistent encore aujourd’hui.

Les années 1980 : l’envolée de Nintendo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les décennies suivantes ont permis au Japon d’asseoir encore davantage sa suprématie sur l’industrie des jeux vidéo. Tout d’abord, c’est en 1980 que Nintendo sort une gamme de jeux portables, les Game & Watch. Chaque console portable proposait un jeu unique jouable sur un écran LCD. C’est le premier produit Nintendo à remporter un succès vraiment important. Fort de cette réussite, le Japon ne s’arrête pas là et l’entreprise Capcom met au point une licence qui deviendra culte : Mega Man. Plusieurs jeux vidéo dont il est le héros, environ 50, sortiront sur la Nintendo Entertainment System et rapportent des millions de dollars.

En 1983, l’industrie vidéoludique nord-américaine connaît le fameux krach du jeu vidéo. Ce dernier a eu une conséquence majeure pour le Japon, car il lui a permis de détrôner les États-Unis et de leur prendre la place de premier sur le marché des consoles de salon. En 1987, quand l’économie revint à la normale, Nintendo était en tête avec la NES et Sega visait la deuxième place.

Donc le Japon n’a finalement pas été si impacté que ça, puisqu’avec le succès de ses différents jeux d’arcade, Nintendo a sorti la Famicom (la fameuse NES) en juillet 1983, qui sera vendue à plus de 60 millions d’exemplaires et dominera le marché pendant de nombreuses années. Le succès est tel qu’en 1986, 19% des foyers japonais, soit plus de 6 millions de personnes, en possèdent une. Trois ans plus tard, c’est 37% des foyers japonais qui en sont dotés. L’explosion de Nintendo a sans aucun doute eu lieu à ce moment précis. La NES a permis à Nintendo de passer de l’entreprise de jouets traditionnels à une entreprise de jeux vidéo plus prospère encore que Toyota à cette époque. Son nom est devenu internationalement connu et le Japon a été propulsé comme l’acteur principal de l’industrie vidéoludique.

De nombreuses franchises sont nées durant ces années grâce à la NES, Super Mario Bros, The Legend of Zelda, Caltlevania, Final Fantasy… Tous les gamers connaissent ces jeux, et ils sont nés au Japon. Nintendo domine alors 70% du marché, ce dernier pesant annuellement 2,3 milliards de dollars, on imagine donc aisément les recettes de la marque nippone.

Les années 1990 : l’âge d’or du jeu vidéo japonais

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La fin des années 1980 et le début des années 1990 sont véritablement considérés comme l’âge d’or du jeu vidéo japonais, plus encore que ce que nous avons décrit précédemment. Ce n’est que vers la fin des années 1990 que l’industrie nippone va décliner progressivement.

En 1989 est organisé le premier Nintendo Space World. Un salon organisé par la firme et présentant les nouveautés et les exclusivités, à l’image de ce qu’on connaît aujourd’hui. Mais ils ne sont pas les seuls à performer dans l’industrie du jeu vidéo, à cette époque, c’est l’âge d’or des RPG sur console. Le caractère unique de ces jeux japonais leur assure un succès dans le monde entier. Ils sont axés sur l’action et l’aventure mais aussi sur le développement entre les personnages, en tout cas plus que leurs homologues américains. Parmi eux on peut citer Dragon Quest, le premier à segmenter l’histoire en chapitres distincts. Final Fantasy bien sûr, qui introduit les différentes classes de personnages. Ou encore Fire Emblem, qui bétonne le genre du jeu de rôle tactique.

Malgré la concurrence énorme que représente la Megadrive de Sega, Nintendo continue de dominer le marché des consoles, la Super NES se vend comme des petits pains, 50 millions d’unités dans le monde, et reste extrêmement populaire pendant des années. Les franchises exclusives développées par Nintendo, The Legend of Zelda et Super Mario World restent quasiment indétrônables. Le Japon, avec tous ces studios, toutes ces avancées en matière de technologie, de scénario et de gameplay, ne cesse de produire des jeux qui rencontrent un succès mondial, et leur croissance continue.

La fin des années 1990 voit apparaître l’infographie 3D ainsi que les CD. Cela permet aux studios japonais de pousser encore plus loin la complexité de leurs jeux vidéo. Les RPG sont plus profonds et plus longs, les graphismes et la bande-son sont aussi de meilleure qualité. Un exemple permet de le démontrer : le succès de Final Fantasy VII, en 1997, considéré comme l’un des jeux les plus influents de tous les temps encore aujourd’hui.

Cependant, petit à petit, le Japon va perdre des places dans l’industrie vidéoludique. Les autres pays du monde, qui produisaient déjà en même temps que le Japon, vont intensifier leurs efforts si bien que l’écart va se creuser. Le Japon connaît aussi une récession économique qui ne va pas jouer en sa faveur.

Les années 2000 : le déclin

 

Ce déclin sera tel qu’il fera passer les parts du marché mondial de l’industrie japonaise du jeu vidéo de 50% au début des années 2000, à 10% en 2010. Il n’est donc pas question d’une baisse de vitesse temporaire mais bien d’une véritable chute libre. Mais ce n’est pas pour autant qu’il ne reste pas influent et respecté, loin de là.

Le Japon connaît toujours des ventes records. Entre la Nintendo DS, la Wii et les PlayStation, il reste un acteur majeur de l’industrie vidéoludique. Des licences comme la série des Souls continuent de plaire, recevant prix sur prix, et les jeux de rôle restent extrêmement populaires.

Finalement, ce qui a causé du tort à l’industrie japonaise, ce sont ses procédés considérés comme étant trop traditionnels. Contrairement aux autres pays, les délais de développement sont longs, très longs. Le retard avec les États-Unis notamment s’est creusé d’année en année, entraînant de nombreuses critiques envers les studios nippons. Il faut dire que les US ont considérablement rattrapé leur retard, à partir de la fin des années 1990, leur croissance est exponentielle. Le Japon quant à lui est resté bloqué au temps de son âge d’or, et n’a pas su évoluer de la même manière. Ces facteurs ont entraîné une baisse importante des ventes des jeux de l’archipel dans le reste du monde. Et vice-versa, puisque Microsoft ne réussira même pas à avoir du succès au Japon avec la Xbox, tant les joueurs sont rivés sur leurs consoles Nintendo et Sony.

Dans les années 2010, les RPG japonais ont connu une belle résurgence avec l’apparition des PC gaming et de la plateforme Steam. Le moteur de développement RPG Maker disponible sur cette plateforme a aussi grandement participé à ce retour de force. Toutefois, le Japon a tout de même dégringolé à la quatrième place du marché mondial des jeux vidéo, derrière la Chine, les États-Unis et la Corée du Sud. Pour ce qui est des anciens acteurs de l’âge d’or japonais, Konami, Namco, Sega et Taito, ils sont désormais associés afin de produire des jeux d’arcades.

Le jeu vidéo au Japon aujourd’hui

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis 2016, l’industrie japonaise de jeux vidéo connaît un véritable retour de force. Plusieurs titres ont été de véritables succès commerciaux dans le monde entier, notamment Pokémon avec Pokémon Go et Pokémon Soleil et Lune. Final Fantasy continue aussi de performer dans les cercles de gamers amateurs de RPG. La Nintendo Switch a aussi été un carton commercial, grâce à elle les joueurs peuvent désormais jouer en mode console de salon mais aussi en mode portable. C’est une nouvelle approche qui s’adapte au mode de vie des gamers et qui montre que le Japon est encore capable d’innovation. Dès le premier week-end, les ventes ont dépassé les 330 000 unités, chiffre qui égale, voire dépasse, les chiffres de la PlayStation 4. On considère la Switch comme la console la plus vendue de tous les temps dans de nombreuses régions du monde dès sa première année. Des jeux comme The Legend of Zelda : Breath of the WildMonster Hunter : World ou encore Xenoblade Chronicles 2 montrent que l’industrie japonaise en a encore sous le coude et est bien loin de tomber dans l’oubli.

On comprend donc que malgré un déclin significatif au début des années 2000, l’industrie japonaise a su se rattraper. Finalement, leurs jeux et leurs consoles ont toujours eu du succès, mais il a été difficile pour eux de maintenir leur niveau de leader pendant toutes ces années. Il faut dire qu’un pays considéré comme père fondateur des jeux vidéo et qui a été à l’origine de nombreux des plus grands jeux de tous les temps ne peut que susciter des attentes élevées parmi les joueurs.

Le modèle économique unique du Japon

 

Maintenant que nous avons parlé des étapes qui ont marqué le développement de l’industrie vidéoludique japonaise, parlons d’un point que nous n’avons pas encore souligné : leur modèle économique.

Si tout a si bien marché pour le Japon, c’est avant tout parce que son produit phare, celui dans lequel le pays investit le plus, c’est le hardware, autrement dit : la console. C’est avant tout parce que les consoles de jeux sont bien construites et diffusées efficacement et sont si populaires dans le monde que le software, autrement dit les jeux, fonctionne. En effet, pour pouvoir jouer à tous ces jeux, il faut du matériel, et inversement, pour pouvoir jouer à ces consoles, il faut les jeux. Bref vous l’avez compris, ces deux facteurs entrent en corrélation et permettent à l’industrie de fonctionner.

Pour cela, le Japon a dû investir énormément d’argent pour obtenir une production efficace. L’infrastructure nécessaire à de tels niveaux de production n’est pas accessible à tous les pays, loin de là, d’autant plus avec une concurrence aussi féroce.

L’esport au Japon

 

Dans le monde, l’esport prend de plus en plus de place. Nous en avons parlé dans cet article. Le Japon ne fait pas exception à la règle, ce qui semble logique puisqu’il est considéré comme l’un des piliers du jeu vidéo. Les compétitions existaient déjà dans les années 1970. C’est sur Space Invader que sont apparus les premiers concours, puisque c’est ce jeu qui a popularisé le système de “high score”. Le succès fut tel que les pièces de 100¥, nécessaires pour jouer, connurent une pénurie qui obligea le gouvernement à en fabriquer de nouvelles. Aujourd’hui, le Japon a sa place dans le monde de l’esport, même s’ils sont très largement en retard à côté de la Corée du Sud ou d’autres pays. Toutefois, les mentalités changent petit à petit et chaque année ce secteur prend plus d’ampleur et les équipes gagnent en professionnalisation.

5 des meilleurs jeux japonais de tous les temps

Maintenant que vous savez tout sur l’histoire des jeux vidéo au Japon, parcourons ensemble certains de ses plus grands succès.

Mario Bros

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comment parler des meilleurs jeux vidéo japonais de tous les temps sans parler de Mario Bros. Le premier titre à porter son nom date de 1983, même s’il apparaît officiellement pour la première fois en 1981 sous le nom de JumpMan dans le jeu Donkey Kong. Il a été conçu par Shigeru Miyamoto et Hiroshi Yamauchi. Le titre de 1985 est un jeu de plateforme qui met en scène Luigi et Mario qui tentent de sauver la princesse Peach du terrible Bowser.

Le succès du jeu est immédiat, dès sa sortie il est présent sur de nombreuses plateformes. Inutile de vous décrire à quel point la saga est célèbre, puisque les jeux Mario existent encore aujourd’hui. Ce dernier est présent dans un nombre incalculable de titres Nintendo. Mécanique à défilement vertical, musique culte, personnage emblématique… C’est sans aucun doute l’une des licences les plus influentes de tous les temps, et le nombre de jeux qui s’en inspire d’une façon ou d’une autre est incalculable.

The legend of Zelda

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Encore une licence Nintendo, celle de The Legend of Zelda. Difficile ici de choisir un jeu précis, tant chaque épisode a marqué des générations de joueurs. Pour ceux qui ne connaîtraient pas, il s’agit d’une série de jeux d’action/aventure mettant en scène Link, un jeune héros ayant pour mission de sauver son royaume, Hyrule, de la menace du maléfique Ganon. Le premier jeu The Legend of Zelda est sorti en 1986 et a été créé par Shigeru Miyamoto et Takashi Tezuka.

Cette saga est réputée pour son univers fantasy riche, ses graphismes uniques, son gameplay passionnant et ses bandes-son célèbres dans le monde entier. Il s’agit de la franchise de jeux vidéo ayant rencontré le plus grand succès commercial au monde, avec plus de 150 millions d’exemplaires vendus. Il existe aujourd’hui de nombreux épisodes de cette saga, chacun ayant ses attraits et ses particularités. Le dernier en date étant The Legend of Zelda : Breath of the Wild, sorti en 2017.

Final Fantasy

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette fois-ci, pas de licence Nintendo, on se tourne du côté de Square Enix avec la série Final Fantasy dont le premier jeu date de 1987. Il s’agit de l’une des franchises de RPG les plus populaires de tous les temps, et c’est encore valable aujourd’hui. L’histoire se déroule dans un monde fantastique mettant en scène différents personnages attachants luttant contre les forces du mal. Nombre de ces titres ont remporté de prestigieuses récompenses et en 2017 la saga s’était vendue à plus de 135 millions d’exemplaires. 

Final Fantasy est réputé pour son gameplay novateur et inventif, ses graphismes et ses personnages attachants et profonds. C’est l’un des premiers RPG à avoir privilégié le scénario et les relations entre les personnages à l’action. De nombreuses productions dérivées existent, comme des mangas, des animes ou des films.

Pokémon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Y a-t-il encore des gamers qui ne connaissent pas Pokémon ? Dirigée par Nintendo, Game Freak et Creatures, The Pokémon Company est à l’origine de l’une des licences les plus appréciées au monde. Jeux vidéo, animes, mangas… Tous mettent en scène ces petites créatures appelées Pokémon qui se battent en duel. La franchise est née en 1996 avec la sortie des jeux Pokémon Rouge et Pokémon Vert. Depuis, on estime la valeur totale des ventes de jeux vidéo Pokémon à plus de 60 milliards de dollars. Si on réunit tous les produits Pokémon, on arrive à plus de 260 millions d’unités vendues dans presque tous les pays. Chaque année, Pokémon innove en matière de jeux vidéo, de produits dérivés ou de produits cinématographiques.

Dark Souls

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Afin de ne pas s’intéresser qu’à Nintendo, même s’il faut admettre que leur influence sur le monde du jeu vidéo est majeure, parlons de la série des Souls. Il s’agit de jeux type action/RPG développé par From Software et édité par Namco. Le premier opus de cette saga est sorti en 2011 sur la PS3 et la Xbox 360. Il permet au joueur d’incarner un mort-vivant, anciennement humain, dans un monde médiéval fantastique. Son objectif est d’utiliser toutes les compétences à sa disposition pour vaincre les ennemis du jeu. Réputé pour être particulièrement difficile et adopter un gameplay unique et inventif, chaque opus a été acclamé par la critique. Ils sont considérés comme faisant partie des jeux les plus influents des années 2010. Les joueurs louent notamment les mécaniques de combats innovantes et la conception des niveaux et du scénario favorisant l’immersion totale.

 

Dans le monde, il existe peu de loisirs qui soient aussi universellement appréciés que les jeux vidéo. Depuis des décennies, petits et grands plongent dans les mondes virtuels créés par les studios pour s’évader et se divertir. Les jeux que nous avons mentionné tout au long de cet article font partie des plus reconnus et des plus influents. De par leur graphisme, leur mécanique de jeu, leur musique ou leur ambiance, ils sont entrés dans la légende et se sont vendus à des millions d’exemplaires. Malgré tout ce que le Japon a pu traverser et même s’ils ont fini par être rattrapés par les autres pays en matière de technologie et d’inventivité, on ne peut nier l’héritage que l’archipel a transmis au monde du jeu vidéo. C’est à ce pays que l’on doit la majorité des plus grands titres de l’histoire, et sans qui rien de tout ce que l’on connaît aujourd’hui n’existerait.

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Les consoles de jeux

L'histoire des consoles de jeux vidéo commence avec la mise sur le marché de l'Odyssey, mais c'est avec le succès de la console Atari Pong en 1975 que les enjeux économiques ont suscité l'émergence d'une branche d'activité spécifique. Depuis lors, la technologie mise en œuvre pour leur fabrication est en constante progression et l'offre s'est diversifiée pour répondre à la demande de joueurs de plus en plus nombreux, aux exigences très diverses, entre gamers et casuals, entre un usage domestique et nomade.

Depuis la fin des années 1989, le marché des consoles de jeu est le théâtre d'une guerre économique que se livrent actuellement les trois grands constructeurs : NintendoSony et Microsoft.

Historique

Consoles de la 1re génération

La première console de jeux vidéo répertoriée est l'Odyssey de Magnavox, apparue sur le marché en 1972. Créée par Ralph Baer, elle permet de jouer à plusieurs jeux grâce à un système de calques à apposer sur l'écran du téléviseur. C'est le début de la première génération de consoles qui commence avec Pong pour se terminer huit ans plus tard.

Consoles de la 2e génération et krach du jeu vidéo

La deuxième génération commence avec la Fairchild Channel F en 1976. Le joueur achète dorénavant les jeux qui l’intéressent. Une console ayant un grand succès (dès 1981 en France) est l'Atari 2600.

Le krach du jeu vidéo de 1983 survient à cause de plusieurs facteurs, notamment la prolifération de jeux de basse qualité, ainsi que la concurrence des ordinateurs personnels.

Consoles de la 3e génération

L'industrie du jeu vidéo ne redémarre vraiment qu'en 1985, avec la troisième génération et plus particulièrement le succès de la NES avec des jeux comme Super Mario Bros.The Legend of Zelda et Castlevania. La PC-Engine et la Master System arrivent sur le marché mais le succès de la PC-Engine se cantonne au Japon, celui de la Master System en Europe et au Brésil.

Consoles de la 4e génération et début de la guerre économique

À la fin des années 1980, les microprocesseurs 16-bits et 16/32 bits équipent désormais la nouvelle génération de consoles vidéo, les prix fluctuent et une réelle concurrence voit le jour1. Désormais, Sega et Nintendo se livrent une guerre économique ; la Mega Drive et la Super Nintendo se taillent la part du lion sur le secteur de la console de salon et le conflit s'étend jusque dans la catégorie des consoles portables où Nintendo et Sega proposent respectivement le Game Boy et la Game Gear. Leurs mascottes officielles sont directement concurrentes, Mario le plombier, et Sonic le hérisson bleu. C'est aussi l'époque au cours de laquelle les consommateurs européens font importer eux-mêmes leurs jeux des États-Unis, à cause des coûts de traduction trop élevés ne permettant pas de régionalisation officielle pour l'Europe.

À noter, une console plus méconnue du grand public, mais très appréciée par les connaisseurs : la Neo-Geo AES de SNK, surnommée la Rolls des consoles dans le milieu des gamers. Machine la plus puissante de cette génération, elle avait la réputation d'être la console des jeux de combat par excellence, et d'offrir à ses possesseurs la qualité des jeux d'arcade de l'époque dans son salon.

Consoles de la 5e génération

La cinquième génération est celle des "32 bits" et "64 bits". Le marché est dominé par trois consoles, la PlayStation de Sony, la Nintendo 64, et puis la Sega Saturn. C'est la PlayStation qui a le plus de succès. La plupart des jeux passent à la 3D ce qui n'est pas apprécié par tous les joueurs qui critiquent le manque de gameplay. Ils se définissent eux-mêmes comme des "old-school gamers". Les CD-ROM se généralisent à l'exception de Nintendo qui garde la cartouche sur Nintendo 64. L'émulation et la vibration font leur apparition. Sega perd la bataille ainsi que des parts de marché, et amorce son déclin.

Consoles de la 6e génération

La sixième génération est celle des "64 bits" même si les consoles sont de moins en moins définies par le nombre de bits lus par leur processeur. Les principales plates-formes sont la PlayStation 2, la Xbox, la GameCube et la Dreamcast (dont la production s'arrêta rapidement, Sega décidant de ne plus faire de console à la suite de ce nouvel échec après celui de la Saturn). La PlayStation 2 bat tous les records de vente, elle ne met que cinq ans et neuf mois à être distribuée à 100 millions d'unités. C'est l'époque des polémiques publiques sur le contenu de certains jeux.

Consoles de la 7e génération

La sortie de la Xbox 360 en 2005 annonce la septième génération, suivie de la PlayStation 3 et de la Wii à partir de 2006. Dans le monde des consoles portables, la domination de Nintendo (depuis la Game Boy en 1989 aux DS et DS Lite en 2006) est contestée par Sony, qui commercialise sa PlayStation Portable (PSP). La Nintendo DS introduit de nouveaux concepts de jeux grâce à son écran tactile, alors que PlayStation Portable vise à offrir les qualités techniques d'un jeu de salon sur une console portable. Les succès sont apparus pour la première fois avec la Xbox 360, suivi des trophées de la PlayStation 3.

Consoles de la 8e génération

La Nintendo 3DS sortie en février 2011 (Japon) a lancé la huitième génération de console, suivie par la PlayStation Vita sortie en décembre 2011 (Japon). Du côté des consoles de salon, la Wii U est sortie le 30 novembre 2012 en Europe. La Xbox One est sortie le 22 novembre 2013 en Europe et aux États-Unis. La PlayStation 4 est sortie le 15 novembre 2013 aux États-Unis et le 29 novembre en Europe. La Nintendo Switch a pris le relais de la Wii U le 3 mars 2017.

Consoles de la 9e génération

La PlayStation 5 et les Xbox Series sont sorties en novembre 2020.

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